Topic 719088

DH//88Re://T7190[Selena/Junie/Helen/Ioav/Indie - Solitude] post. 17-08-03 16:30:57

 

© photo http://www.virtu-desk.fr/pages/les-statistiques.html

 

88Re://T7190[Selena/Junie/Helen/Ioav/Indie - Solitude] post. 17-08-03 16:30:57

Les données du recensement de la population de 2016 révèlent que quatorze millions de domiciles au Canada sont occupés par des personnes vivant seules. Ces personnes, statistiquement, représentent plus de 50% de la population.

Cette statistique n’est pas neuve; même si depuis longtemps on sait que Monsieur ou Madame Tout-le-monde, en tant que dénominateur le plus représentatif qu’on se fait de la société, est l’individu auquel s’adressent les agences de publicité et les partis politiques lorsqu’il s’agit de vendre un produit ou une idéologie. L’Amérique de l’après-guerre, mais c’est vrai sur toute la planète, a défini culturellement un type du citoyen auquel le plus grand nombre est susceptible de s’identifier: père ou mère de famille, idéalement constituée de deux ou trois enfants, pour un équilibre obéissant, là encore, aux lois de la statistique masculin / féminin. Théoriquement, les lois de la moyenne prévalent: ce monsieur ou cette madame Tout-le-Monde est dans la mi-trentaine, occupe un poste mitoyen dans une entreprise, il ou elle a un patron, et sous lui ou elle, il y a des quelques subalternes. Il a congé les week-end, prend ses vacances en été, il ou elle travaille en vue de perpétuer les valeurs qui sont définies par la société en général, dans un ordre d’importance assez immuable: pour sa santé, pour l’éducation, pour ses loisirs, une fois qu’il a payé ses impôts et bénéficié de crédits pour des dons, des placements de retraite, etc. Cette institution de l’image va-t-elle évoluer comme la répartition du recensement devrait l’y obliger?

88Re://T7190[Selena/Junie/Helen/Ioav/Indie - Solitude] post. 17-08-03 16:37:47

Une institution comme tu dis si bien, c’est quelque chose qui met des siècles à évoluer. Je pense que ça ne changera pas, je pense même que ça va continuer encore longtemps comme ça. Probablement que ça ne changera jamais. Les gens seuls sont, sociologiquement, des perdants. À remarquer que lorsqu’un produit doit être vendu à la télévision pour guérir les hémorroïdes, la constipation ou la diarrhée, les scénarios auront recours à des gens vivant seuls. Mais pour vendre des spas, des forfaits vacances et des plats surgelés, la société aura beau être constituée à 99% de célibataires, on vous montrera toujours le mari, la femme et les enfants, ou tout au moins un couple d’amoureux souriant dans le jardin ou dans une cuisine qu’un faible pourcentage de la population pourrait s’offrir.

88Re://T7190[Selena/Junie/Helen/Ioav/Indie - Solitude] post. 17-08-03 16:39:28

Je suis d’accord mais au plan politique je me demande si ça va marcher encore longtemps, cette préférence de s’adresser aux familles plutôt qu’à l’individu. Les crédits d’impôts favorisent encore les institutions et les gens qui vivent selon des barèmes éprouvés: pas seulement que pour les familles, on reconnaît les conjoints de faits, les familles reconstituées, et aussi l’image: peu de célibataires, en fait presque pas, peuvent aspirer au rôle de premier homme de la nation, sans qu’il n’y ait la première dame, les enfants cités et remerciés nombre de fois dans les discours, et je ne parle pas des animaux domestiques des présidents et des premiers ministres qui ne sont pas ignorés des médias. Mais moi, en tant que personne vivant seule, il serait normal que j’aie de plus en plus souvent l’impression qu’on s’adresse à moi personnellement dans les campagnes électorales.

88Re://T7190[Selena/Junie/Helen/Ioav/Indie - Solitude] post. 17-08-03 16:42:15

J’en prends et j’en laisse. S’il y a des changements, ça se fera à doses minuscules. Malgré le vieillissement de la société, l’idée d’élire un gouvernement est basée sur une perspective d’avenir. Or pour se sentir concerné par l’avenir, il faut y croire, et ce n’est pas à la retraite, à moins d’être très altruiste, qu’on bâtit les projets d’avenir les plus enthousiastes, à tout le moins les plus durables.

68 % des Canadiens ont entre 15 et 64 ans, ce qui donne une moyenne d’âge frôlant la quarantaine. Connaissez-vous beaucoup de gens qui aux abords de la quarantaine choisissent la solitude comme façon de vivre? Si je regarde chez mes parents et mes amis, j’arrive, à peu de choses près, aux mêmes résultats que le rapport de la Division de la démographie de Statistique Canada. Sur une quarantaine, la moitié sont en couple, l’autre moitié est formée de célibataires. Mais ce que les rapports ne disent pas, c’est l’intention qui se loge au fond de chaque personne par rapport à sa réalité. La plupart des gens seuls de mon entourage fréquentent les réseaux sociaux et les sites de rencontres. Ils ont des aventures plus ou moins régulièrement, dans le but avoué de rencontrer l’âme-sœur. Personne ne vient au monde en disant: «Moi mon rêve c’est de rester célibataire.»

88Re://T7190[Selena/Junie/Helen/Ioav/Indie - Solitude] post. 17-08-03 16:47:33

Regardez dans votre entourage et faites vous-mêmes votre sondage. Aussi, parmi les couples que vous connaissez, combien parmi eux se disent en harmonie dans leur choix? Et combien le sont? C’est vrai pour tout le monde. Je connais des personnes qui préfèrent affronter des maladies graves plutôt que de mettre fin à une relation de couple qui les mine et se retrouver dans la solitude. Et il y a une quantité de gens seuls qui pour rien au monde voudraient se retrouver dans les contraintes d’une relation affective, autant que parmi beaucoup de célibataires endurcis, il s’en trouve qui nourrissent le rêve d’avoir quelqu’un dans leur vie mais que pour eux, ça ne fonctionne jamais.

Voilà ce que savent les agences de publicités et les gens qui veulent mener notre système. En fait, la question que pose Marie-Juillet revient à celle de Ioav sur l’institution de l’image: des statistiques servent à montrer un instantané d’une réalité se voulant objective, mais au plan virtuel, s’il s’agit de voter à gauche ou à droite, ou d’acheter mon épicerie au Provigo ou à l’Intermarché, c’est l’image que j’aime à projeter de moi dans ma réussite qui vote, ou qui choisit, parfois de manière bien inconsciente. Chose certaine, c’est à cette image qu’on s’adresse quand j’ouvre la télé ou que je vois des pubs s’adressant apparemment au couple parfait, car j’ai beau dire et penser, va donc savoir à quoi ou à qui tu t’identifies!

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Les données du recensement de la population révèlent que quatorze millions de domiciles au Canada sont occupés par des personnes vivant seules. Ces personnes, statistiquement, représentent plus de 50% de la population.

Cette statistique n’est pas neuve; même si depuis longtemps on sait que Monsieur ou Madame Tout-le-monde, en tant que dénominateur le plus représentatif qu’on se fait de la société, est l’individu auquel s’adressent les agences de publicité et les partis politiques lorsqu’il s’agit de vendre un produit ou une idéologie. L’Amérique de l’après-guerre, mais c’est vrai sur toute la planète, a défini culturellement un type du citoyen auquel le plus grand nombre est susceptible de s’identifier: père ou mère de famille, idéalement constituée de deux ou trois enfants, pour un équilibre obéissant, là encore, aux lois de la statistique masculin / féminin. Théoriquement, les lois de la moyenne prévalent: ce monsieur ou cette madame Tout-le-Monde est dans la mi-trentaine, occupe un poste mitoyen dans une entreprise, il ou elle a un patron, et sous lui ou elle, il y a des quelques subalternes. Il a congé les week-end, prend ses vacances en été, il ou elle travaille en vue de perpétuer les valeurs qui sont définies par la société en général, dans un ordre d’importance assez immuable: pour sa santé, pour l’éducation, pour ses loisirs, une fois qu’il a payé ses impôts et bénéficié de crédits pour des dons, des placements de retraite, etc. Cette institution de l’image va-t-elle évoluer comme la répartition du recensement devrait l’y obliger?

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Une institution comme tu dis si bien, c’est quelque chose qui met des siècles à évoluer. Je pense que ça ne changera pas, je pense même que ça va continuer encore longtemps comme ça. Probablement que ça ne changera jamais. Les gens seuls sont, sociologiquement, des perdants. À remarquer que lorsqu’un produit doit être vendu à la télévision pour guérir les hémorroïdes, la constipation ou la diarrhée, les scénarios auront recours à des gens vivant seuls. Mais pour vendre des spas, des forfaits vacances et des plats surgelés, la société aura beau être constituée à 99% de célibataires, on vous montrera toujours le mari, la femme et les enfants, ou tout au moins un couple d’amoureux souriant dans le jardin ou dans une cuisine qu’un faible pourcentage de la population pourrait s’offrir.

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Je suis d’accord mais au plan politique je me demande si ça va marcher encore longtemps, cette préférence de s’adresser aux familles plutôt qu’à l’individu. Les crédits d’impôts favorisent encore les institutions et les gens qui vivent selon des barèmes éprouvés: pas seulement que pour les familles, on reconnaît les conjoints de faits, les familles reconstituées, et aussi l’image: peu de célibataires, en fait presque pas, peuvent aspirer au rôle de premier homme de la nation, sans qu’il n’y ait la première dame, les enfants cités et remerciés nombre de fois dans les discours, et je ne parle pas des animaux domestiques des présidents et des premiers ministres qui ne sont pas ignorés des médias. Mais moi, en tant que personne vivant seule, il serait normal que j’aie de plus en plus souvent l’impression qu’on s’adresse à moi personnellement dans les campagnes électorales.

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J’en prends et j’en laisse. S’il y a des changements, ça se fera à doses minuscules. Malgré le vieillissement de la société, l’idée d’élire un gouvernement est basée sur une perspective d’avenir. Or pour se sentir concerné par l’avenir, il faut y croire, et ce n’est pas à la retraite, à moins d’être très altruiste, qu’on bâtit les projets d’avenir les plus enthousiastes, à tout le moins les plus durables.

68 % des Canadiens ont entre 15 et 64 ans, ce qui donne une moyenne d’âge frôlant la quarantaine. Connaissez-vous beaucoup de gens qui aux abords de la quarantaine choisissent la solitude comme façon de vivre? Si je regarde chez mes parents et mes amis, j’arrive, à peu de choses près, aux mêmes résultats que le rapport de la Division de la démographie de Statistique Canada. Sur une quarantaine, la moitié sont en couple, l’autre moitié est formée de célibataires. Mais ce que les rapports ne disent pas, c’est l’intention qui se loge au fond de chaque personne par rapport à sa réalité. La plupart des gens seuls de mon entourage fréquentent les réseaux sociaux et les sites de rencontres. Ils ont des aventures plus ou moins régulièrement, dans le but avoué de rencontrer l’âme-sœur. Personne ne vient au monde en disant: «Moi mon rêve c’est de rester célibataire.»

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Regardez dans votre entourage et faites vous-mêmes votre sondage. Aussi, parmi les couples que vous connaissez, combien parmi eux se disent en harmonie dans leur choix? Et combien le sont? C’est vrai pour tout le monde. Je connais des personnes qui préfèrent affronter des maladies graves plutôt que de mettre fin à une relation de couple qui les mine et se retrouver dans la solitude. Et il y a une quantité de gens seuls qui pour rien au monde voudraient se retrouver dans les contraintes d’une relation affective, autant que parmi beaucoup de célibataires endurcis, il s’en trouve qui nourrissent le rêve d’avoir quelqu’un dans leur vie mais que pour eux, ça ne fonctionne jamais.

Voilà ce que savent les agences de publicités et les gens qui veulent mener notre système. En fait, la question que pose Marie-Juillet revient à celle de Ioav sur l’institution de l’image: des statistiques servent à montrer un instantané d’une réalité se voulant objective, mais au plan virtuel, s’il s’agit de voter à gauche ou à droite, ou d’acheter mon épicerie au Provigo ou à l’Intermarché, c’est l’image que j’aime à projeter de moi dans ma réussite qui vote, ou qui choisit, parfois de manière bien inconsciente. Chose certaine, c’est à cette image qu’on s’adresse quand j’ouvre la télé ou que je vois des pubs s’adressant apparemment au couple parfait, car j’ai beau dire et penser, va donc savoir à quoi ou à qui tu t’identifies!

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Les données du recensement de la population révèlent que quatorze millions de domiciles au Canada sont occupés par des personnes vivant seules. Ces personnes, statistiquement, représentent plus de 50% de la population.

Cette statistique n’est pas neuve; même si depuis longtemps on sait que Monsieur ou Madame Tout-le-monde, en tant que dénominateur le plus représentatif qu’on se fait de la société, est l’individu auquel s’adressent les agences de publicité et les partis politiques lorsqu’il s’agit de vendre un produit ou une idéologie. L’Amérique de l’après-guerre, mais c’est vrai sur toute la planète, a défini culturellement un type du citoyen auquel le plus grand nombre est susceptible de s’identifier: père ou mère de famille, idéalement constituée de deux ou trois enfants, pour un équilibre obéissant, là encore, aux lois de la statistique masculin / féminin. Théoriquement, les lois de la moyenne prévalent: ce monsieur ou cette madame Tout-le-Monde est dans la mi-trentaine, occupe un poste mitoyen dans une entreprise, il ou elle a un patron, et sous lui ou elle, il y a des quelques subalternes. Il a congé les week-end, prend ses vacances en été, il ou elle travaille en vue de perpétuer les valeurs qui sont définies par la société en général, dans un ordre d’importance assez immuable: pour sa santé, pour l’éducation, pour ses loisirs, une fois qu’il a payé ses impôts et bénéficié de crédits pour des dons, des placements de retraite, etc. Cette institution de l’image va-t-elle évoluer comme la répartition du recensement devrait l’y obliger?

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Une institution comme tu dis si bien, c’est quelque chose qui met des siècles à évoluer. Je pense que ça ne changera pas, je pense même que ça va continuer encore longtemps comme ça. Probablement que ça ne changera jamais. Les gens seuls sont, sociologiquement, des perdants. À remarquer que lorsqu’un produit doit être vendu à la télévision pour guérir les hémorroïdes, la constipation ou la diarrhée, les scénarios auront recours à des gens vivant seuls. Mais pour vendre des spas, des forfaits vacances et des plats surgelés, la société aura beau être constituée à 99% de célibataires, on vous montrera toujours le mari, la femme et les enfants, ou tout au moins un couple d’amoureux souriant dans le jardin ou dans une cuisine qu’un faible pourcentage de la population pourrait s’offrir.

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Je suis d’accord mais au plan politique je me demande si ça va marcher encore longtemps, cette préférence de s’adresser aux familles plutôt qu’à l’individu. Les crédits d’impôts favorisent encore les institutions et les gens qui vivent selon des barèmes éprouvés: pas seulement que pour les familles, on reconnaît les conjoints de faits, les familles reconstituées, et aussi l’image: peu de célibataires, en fait presque pas, peuvent aspirer au rôle de premier homme de la nation, sans qu’il n’y ait la première dame, les enfants cités et remerciés nombre de fois dans les discours, et je ne parle pas des animaux domestiques des présidents et des premiers ministres qui ne sont pas ignorés des médias. Mais moi, en tant que personne vivant seule, il serait normal que j’aie de plus en plus souvent l’impression qu’on s’adresse à moi personnellement dans les campagnes électorales.

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J’en prends et j’en laisse. S’il y a des changements, ça se fera à doses minuscules. Malgré le vieillissement de la société, l’idée d’élire un gouvernement est basée sur une perspective d’avenir. Or pour se sentir concerné par l’avenir, il faut y croire, et ce n’est pas à la retraite, à moins d’être très altruiste, qu’on bâtit les projets d’avenir les plus enthousiastes, à tout le moins les plus durables.

68 % des Canadiens ont entre 15 et 64 ans, ce qui donne une moyenne d’âge frôlant la quarantaine. Connaissez-vous beaucoup de gens qui aux abords de la quarantaine choisissent la solitude comme façon de vivre? Si je regarde chez mes parents et mes amis, j’arrive, à peu de choses près, aux mêmes résultats que le rapport de la Division de la démographie de Statistique Canada. Sur une quarantaine, la moitié sont en couple, l’autre moitié est formée de célibataires. Mais ce que les rapports ne disent pas, c’est l’intention qui se loge au fond de chaque personne par rapport à sa réalité. La plupart des gens seuls de mon entourage fréquentent les réseaux sociaux et les sites de rencontres. Ils ont des aventures plus ou moins régulièrement, dans le but avoué de rencontrer l’âme-sœur. Personne ne vient au monde en disant: «Moi mon rêve c’est de rester célibataire.»

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Regardez dans votre entourage et faites vous-mêmes votre sondage. Aussi, parmi les couples que vous connaissez, combien parmi eux se disent en harmonie dans leur choix? Et combien le sont? C’est vrai pour tout le monde. Je connais des personnes qui préfèrent affronter des maladies graves plutôt que de mettre fin à une relation de couple qui les mine et se retrouver dans la solitude. Et il y a une quantité de gens seuls qui pour rien au monde voudraient se retrouver dans les contraintes d’une relation affective, autant que parmi beaucoup de célibataires endurcis, il s’en trouve qui nourrissent le rêve d’avoir quelqu’un dans leur vie mais que pour eux, ça ne fonctionne jamais.

Voilà ce que savent les agences de publicités et les gens qui veulent mener notre système. En fait, la question que pose Marie-Juillet revient à celle de Ioav sur l’institution de l’image: des statistiques servent à montrer un instantané d’une réalité se voulant objective, mais au plan virtuel, s’il s’agit de voter à gauche ou à droite, ou d’acheter mon épicerie au Provigo ou à l’Intermarché, c’est l’image que j’aime à projeter de moi dans ma réussite qui vote, ou qui choisit, parfois de manière bien inconsciente. Chose certaine, c’est à cette image qu’on s’adresse quand j’ouvre la télé ou que je vois des pubs s’adressant apparemment au couple parfait, car j’ai beau dire et penser, va donc savoir à quoi ou à qui tu t’identifies!